5 joueurs du Notre-Dame Football reçoivent des offres des universités américaines

Avec la fin de l’année scolaire, l’équipe du Notre-Dame Football a entamé le décompte des offres que les joueurs ont reçues en provenance des universités américaines. C’est avec fierté qu’on a pu constater que cinq joueurs se sont vu offrir des bourses d’études complètes, et même parfois plus qu’une! Cette opportunité leur donne ainsi la chance de poursuivre leur parcours éducatif et sportif aux États-Unis.

Jeffrey Kabolambi (ligne défensive)

  • Western Kentucky University
  • University of Tennessee at Chattanooga
  • Austin Peay University
  • Wayne State University

 

Rayann Payep (secondeur)

  • Wayne State University
  • Olivet Nazarene University

James Kerr-Dupuis (ligne offensive)

  • Miami Ohio University

 

Gerard Dominguez (ligne défensive)

  • Wayne State University

 

Isaiah Kozubek (demi-défensif)

  • Sacred Heart University

Rappelons que l’an dernier, Steve Bolo Mboumoua, ancien ailier défensif du Notre-Dame, a accepté une offre de la prestigieuse Université d’Alabama. Cela démontre que le programme de football du CNDF est déjà bien reconnu à l’extérieur des frontières de la province.

« Cette année, bien que nous ayons reçu moins d’offres importantes, nos joueurs ont suscité un plus grand nombre d’offres cumulées. Pour moi, c’est mission accomplie, car cela donne l’occasion de réaliser le rêve de plus d’un jeune. En tant qu’entraîneur-chef, mon souhait est de les voir aller plus loin et de leur donner tous les moyens possibles pour y arriver. » affirmait Marc-André Dion.

Un bel exemple de cette démarche est la tournée des camps de recrutement des universités qui a eu lieu il y a quelques semaines, au cours de laquelle Marc-André a accompagné sept joueurs aux États-Unis. C’est d’ailleurs pendant ces trois jours à l’étranger que plusieurs d’entre eux ont attiré l’attention des recruteurs. Et même s’ils n’ont pas tous reçu une offre, il faut savoir que le processus de recrutement est toujours en cours.

En attendant, les joueurs du Notre-Dame Football se préparent activement pour la prochaine saison collégiale, qui débutera le 31 août à l’occasion d’un match contre les Élans du Cégep Garneau. À noter également que le premier match à domicile est prévu pour le 13 septembre. N’oubliez pas de marquer cette date dans votre agenda!

 

Le CNDF célèbre la cohorte 2023-2024 du DEP en Intervention en sécurité incendie

Après la cérémonie de fin d’études, c’était au tour des finissants du DEP en Intervention en sécurité incendie d’être soulignés le 14 juin dernier au Stade Leclerc. Tout comme le veut la coutume, les étudiants ont ouvert l’événement avec une marche militaire au son de la musique écossaise devant les nombreux invités rassemblés dans les estrades. On peut d’ailleurs dire que les finissants avaient fière allure dans leur uniforme soigné et leurs chaussures cirées.

À la suite de son discours protocolaire pour féliciter les étudiants, M. Marc Rochette, directeur des études au CNDF, s’est joint à M. Alexandre Demouillez, coordonnateur du programme, pour remettre les médailles aux personnes qui se sont démarquées pendant l’année :

  • Frederic Guimond Tremblay, Thomas Bourgeois-Giroux et Megan Gaudreau : distinction au niveau physique
  • Guillaume Néron, Jaysen Poulin et Clara Boucher : distinction au niveau de l’attitude et de la motivation
  • Juliette Robitaille et Olivier Sajonia-St-Pierre : distinction pour une belle amélioration

 

Les lauréats du concours CNDFville, Pier-Alexandre Blais, Megan Gaudreau, Hugo Tremblay et Edouard Verreault, ont également été mis en lumière. Bravo à tous!

Chaque étudiant s’est par la suite vu remettre une attestation de réussite. Quelques-uns ont même pu recevoir leur certificat des mains d’un membre de leur famille puisque bien souvent, c’est de génération en génération que se transmet la passion pour ce métier d’uniforme.

Une mention spéciale a finalement été attribuée à Jacob Tester, le major de sa promotion, qui a terminé l’année avec une moyenne impressionnante de près de 90 %. Les diplômés ont ensuite défilé pour une dernière fois dans le stade avant de se diriger à l’extérieur pour un vin de l’amitié avec leurs invités et les membres du personnel présents. Pour ceux qui souhaitent voir les clichés pris pendant la cérémonie, il est possible de consulter l’album photo en cliquant ici.

Encore toutes nos félicitations aux diplômés! Il faut savoir que pour plusieurs finissants, ce n’est pas un simple « au revoir » mais plutôt un « à bientôt », car un bon nombre d’entre eux seront de retour au Campus à l’automne pour poursuivre leurs études au DEC en Sécurité incendie.

Bref, cette cérémonie symbolise la fin officielle de l’année scolaire. On souhaite ainsi de belles vacances bien méritées à l’ensemble de la population étudiante!

 

Le grand retour de la simulation interdisciplinaire au CNDF

Le 30 avril dernier, les quatre programmes de sécurité civile du Campus Notre-Dame-de-Foy se sont rassemblés pour réaliser une simulation interdisciplinaire. Cette activité pédagogique, qui faisait son retour pour la première fois depuis 2016, impliquait les étudiants en Techniques policières, en Intervention en sécurité incendie (DEC), en Soins préhospitaliers d’urgence et en Techniques d’intervention en milieu correctionnel.

C’est l’équipe du Centre de recherche et d’innovation en sécurité civile du Québec (Centre RISC) qui fut chargée d’organiser la simulation. Le Centre RISC est rattaché au Campus Notre-Dame-de-Foy, faisant de ce dernier le seul établissement d’enseignement collégial québécois à offrir une gamme complète de programmes dans les différents volets de la sécurité civile. Et c’est à leur conseiller technique, M. Benoît Vendette, qu’est revenue la tâche d’imaginer la situation fictive où le chauffeur d’un fourgon cellulaire transportant des détenus est pris d’un malaise et perd le contrôle du véhicule, lequel finit par heurter la génératrice d’urgence du bâtiment et ainsi déclencher un incendie mettant en danger la vie des passagers du fourgon.

Au départ, c’est un agent correctionnel qui a appelé le 911 pour signaler l’accident. « Question d’ajouter une couche de réalisme, on a transformé le centre de coordination des mesure d’urgence (CCMU) du Campus en centrale 911 et on a demandé à une préposée aux télécommunications d’être présente pour guider les étudiants dans leurs démarches. Celle-ci transférait les informations aux étudiants qui eux, transmettaient les infos aux intervenants sur le terrain. Sur les écrans du CCMU, on pouvait notamment voir des images transmises en direct par des drones qui filmaient la simulation. » précisait M. Vendette.

 

Les forces de l’ordre sont ensuite arrivées rapidement sur les lieux à bord des voitures de patrouille du Campus. La priorité immédiate des étudiants en Techniques policières consistait à sécuriser le périmètre de l’accident. Par la suite, ce sont les étudiants en Sécurité incendie qui sont débarqués sur place dans leur camion, suivi de près de ceux en Soins préhospitaliers d’urgence et en Techniques d’intervention en milieu correctionnel. Une fois le feu éteint, les pompiers ont procédé à l’évacuation du véhicule accidenté. Le chauffeur et un détenu blessé ont alors été transportés dans l’ambulance pour recevoir les soins nécessaires.

« L’objectif était de permettre à chaque département d’agir en fonction de leur réalité, tout en permettant aux étudiants d’apprendre à travailler ensemble. Il est important que les professionnels en sécurité civile soient en mesure de collaborer efficacement sur le terrain. Ce type d’exercice visait aussi à créer des liens entre nos programmes et à encourager les échanges. » expliquait M. Vendette.

La simulation terminée, les coordonnateurs ont rencontré les étudiants afin d’évaluer le déroulement de l’activité et discuter des points à corriger. Aussi bien préparés qu’étaient les étudiants, il y a toujours quelque chose à améliorer pour être encore plus rapide, plus sécuritaire ou mieux organisé! Mais somme toute, les coordonnateurs sont repartis heureux du retour de cet événement. Il fallait notamment voir et entendre le coordonnateur de l’AEC en Techniques d’intervention en milieu correctionnel, M. Alexandre Archambault, exprimer son enthousiasme tout au long de l’exercice! Pour lui dont le programme n’était même pas offert lors de la dernière édition tenue au Campus, cette activité interdépartementale avait quelque chose de « sensationnel ».

Un gros merci à la soixantaine de personnes qui ont été mobilisées durant la journée, dont les enseignants, les étudiants, l’équipe du Centre RISC, ainsi que les compagnies Drone Action et Base Camp. Mentionnons au passage que les images captées par les drones seront utilisées plus tard dans les cours à des fins d’apprentissage, enrichissant ainsi le contenu des formations offertes au CNDF, en plus d’offrir une opportunité aux personnes absentes de voir comment s’est déroulé le tout. Ce partage des résultats des recherches et le transfert des connaissances aux étudiants est d’ailleurs l’un des mandats du Centre RISC.

Étant donné le succès de cette simulation et l’appréciation générale des participants, le comité organisateur est déjà au travail afin de bonifier et d’intégrer différentes activités tout au long des sessions, avec comme résultat final, une simulation d’envergure.

Cérémonie de fin d’études 2023-2024 : une journée mémorable!

C’est le samedi 1er juin qu’avait lieu la fameuse cérémonie de fin d’études du Campus Notre-Dame-de-Foy. Les quelque 200 finissants présents se sont donc réunis pour une dernière fois dans l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay afin de souligner cette étape importante et célébrer en grand la fin de leur parcours au collégial.

La cérémonie a débuté avec un mot de bienvenue de la directrice générale, Mme Caroline Roy, qui a par la suite laissé la parole à M. Marc Rochette, directeur des études. Chaque finissant a ensuite pu monter scène afin de recevoir un document symbolique représentant son diplôme (le document officiel sera uniquement émis par le ministère de l’Éducation en novembre prochain). La Médaille du Gouverneur général du Canada a également été décernée à Gabrielle Mailloux, étudiante en Design de mode, pour sa performance exceptionnelle, ayant obtenu la note la plus élevée de tout le Campus. Bravo!

Après la cérémonie, les diplômés se sont dirigés à l’extérieur, sur le terrain synthétique, pour le traditionnel lancer du mortier. Après quoi, ils ont été invités à un vin d’honneur, célébrant ainsi leur réussite avec émotion aux côtés de leurs proches. D’ailleurs, pour ceux qui souhaitent garder un souvenir de cette belle journée, les photos sont disponibles ici :

N’oublions pas que nous rendrons hommage à la cohorte 2023-2024 du DEP en Intervention en sécurité incendie le 14 juin prochain, lors d’une autre cérémonie de fin d’études qui se tiendra au Stade Leclerc.

Félicitations à tous les diplômés!

 

Événement Mode 2024 : une soirée riche en créativité!

Le 9 mai dernier avait lieu l’Événement Mode 2024, présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy. Celui-ci est le résultat d’un long processus de travail qui a permis d’exposer les collections des 14 finissantes du programme de Design de mode sous la thématique « Découvrir les émotions ».

L’événement a accueilli à guichets fermés plus de 350 visiteurs. La soirée a débuté avec un cocktail dînatoire au Salon étudiant, où bouchées et consommations attendaient les personnes détenant un billet VIP. Celles-ci ont par la suite été invitées à se diriger vers l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay pour les discours protocolaires et la remise du prix Télio Impact de 1 000 $ à Aurélie Bérubé de la part de la Fondation Télio afin de souligner la philosophie et les pratiques durables de sa collection. Puis, deux finissantes en Design de mode sont venues raconter les événements marquants qui ont eu lieu pendant leurs trois années d’études au Campus. Elles ont même partagé quelques anecdotes rigolotes et projeté à l’écran un vidéo rassemblant des images captées par la cohorte.

Les visiteurs, tant VIP qu’en admission générale, se sont ensuite déplacés vers la bibliothèque pour le défilé de mode, une nouveauté cette année. On pouvait voir la fierté dans les yeux des designers alors que les mannequins déambulaient dans les allées sous les applaudissements et les cris d’encouragement de la foule. À la fin du défilé, les membres du jury ont annoncé les gagnantes de la soirée :

  • Léajane Arpin Ayotte : Prix créativité pour sa collection « The grounders »
  • Aurélie Bérubé : Prix commercialisation pour sa collection « Y24 »

 

Par la suite, les gens ont pu déambuler dans le pavillon afin d’admirer les vêtements à travers d’installations toutes plus créatives les unes que les autres. C’est à ce moment qu’ils ont été encouragés à voter pour leur coup de cœur de la soirée, un prix qui a finalement été remporté par Maria Alexandra pour sa collection « 70’s philosophy ».

Jusqu’à la toute fin de la soirée, on pouvait entendre les designers expliquer avec passion leur démarche créative et parler des techniques utilisées pour créer les vêtements.

« Ma collection m’est venue d’un désir de reconnecter avec un conte de mon enfance qui a longtemps nourri mon imaginaire et ma créativité. L’histoire met en scène une jeune femme incomprise qui orchestre une supercherie stupéfiante. C’est aussi en quelque sorte un hommage à ma grand-mère, qui avait l’habitude de me lire ce conte quand j’étais enfant et qui m’a appris à coudre. »

– Constance Uhde, collection « Ânesse »

« Mon but était de concevoir une garde-robe optimiste, confortable et versatile. Les tenues de ma collection peuvent se porter toute l’année, contrairement à la traditionnelle collection automne-hiver / printemps-été. J’ai également travaillé avec des fibres recyclées et d’anciens morceaux de tissu, comme des rideaux et un manteau. Je voulais montrer que c’est possible de mieux réfléchir les vêtements pour moins consommer et rendre sa garde-robe plus durable. »

– Aurélie Bérubé

« J’ai voulu créer des tenues uniques,​ féminines et modernes avec un standard de qualité et de sophistication élevé. Ma collection s’adresse à des femmes du monde des affaires de tous les âges qui veulent rester elles-mêmes au travail et sortir des sentiers battus. Je m’intéresse beaucoup à la psychologie et je me suis posé la question : Qu’est-ce que mes vêtements vont communiquer? »

– Émilie Boily-Veilleux, collection « Essence »

« Je me suis inspirée de l’apocalypse et de la nature afin de confectionner une collection qui dégage de la confiance. Dans ma tête, c’est l’histoire d’une héroïne qui doit survivre dans un milieu urbain abandonné. Pour me plonger complètement dans cet univers, j‘ai décidé de travailler avec toutes sortes de matériaux, comme des accessoires de survie et de la corde d’escalade. »

– Léajane Arpin Ayotte

Ce sont ici quelques-unes des phrases qui sont ressorties lors des échanges avec les visiteurs, lesquels n’ont pas manqué de complimenter leur travail à de nombreuses reprises et de leur poser des questions. C’est définitivement le point fort de l’Événement Mode, car ce n’est pas tous les jours qu’on peut discuter avec des designers aussi ouvertement et regarder de plus près les petits détails de chacune des créations.

Il est important de préciser que les finissants en Design de mode ont travaillé conjointement avec les étudiants en Commercialisation de la mode, notamment pour la conception de leur décor à l’image de leur collection. Un bel exemple de collaboration entre nos deux programmes de mode! Les étudiants ont également collaboré avec le département de Photographie du Cégep de Matane, le département de Graphisme du Cégep de Rivière-du-Loup et le Collège Radio Télévision de Québec (CRTQ).

On tient à remercier les partenaires de l’Événement Mode 2024 : la Maison Simons, la Grappe MMode et la Place Ste-Foy. Un merci spécial aux membres du jury : Mme Lolitta Dandoy, Mme Li Zhang et Mme Moni Amulli. Sachez qu’il sera possible d’admirer les trois collections gagnantes dans une exposition du 22 mai au 19 juin 2024 à la Place Ste-Foy.

En attendant, on vous invite à aller consulter le « lookbook » des 14 designers sur le site web de l’École de mode et à visionner le reportage réalisé par Radio-Canada.

Félicitations aux designers et à tous ceux qui ont participé au succès de l’ÉM24!

Activités avec des élèves du secondaire et des conseillers en orientation

Matinée collégiale

C’est le 30 avril qu’avait lieu la matinée collégiale du printemps. Une cinquantaine d’élèves de secondaire 4 et quelques-uns de secondaire 5 provenant des écoles de Donnacona et de Louis-Jobin se sont déplacés sur le Campus afin de participer à des ateliers exploratoires sur différents programmes techniques et préuniversitaires. La demi-journée s’est bien déroulée et tout porte à croire qu’elle sera reproduite l’automne prochain. D’ailleurs, nous avons reçu plusieurs commentaires très positifs provenant des conseillers en orientation qui accompagnaient leurs élèves.

Un gros merci aux professeurs des programmes de Soins préhospitaliers d’urgence, Techniques de thanatologie, Musique, Commercialisation de la mode, Éducation à l’enfance, Technologie de l’estimation et de l’évaluation en bâtiment, Sciences de la nature et Sciences humaines qui ont permis à cette activité de recrutement d’avoir lieu.

Journée des conseillers en orientation

La journée des conseillers en orientation était de retour le 10 mai dernier pour une seconde fois depuis la pandémie. À cette occasion, des conseillers de différentes écoles secondaires, dont notamment l’Académie Saint-Louis, le Collège de Champigny, La Seigneurie et Cardinal-Roy, ont eu droit à une présentation des programmes offerts au CNDF et des nouveautés. Les conseillers d’orientation (les c.o.) ont également pu visiter le laboratoire de thanatologie et l’urgence-école, faire du réseautage autour d’un délicieux dîner préparé par Chef Aly et son équipe,  et assister à une conférence donnée par Karen Paquin sous le thème « Sortir des sentiers battus ».

Les échanges ont été réciproques : évidemment, les informations fournies par les différents intervenants du Campus leur permettront de mieux accompagner et de mieux guider leurs élèves dans leurs réflexions et leur prise de décision face à leurs choix de carrière et de programme au collégial. De l’autre côté, la journée fut propice à de nombreuses discussions informelles qui ont permis à l’équipe du Campus d’en apprendre davantage quant au métier de c.o. et aux différentes réalités auxquelles ils sont confrontés, permettant ainsi de tisser des liens avec eux.

Finalement, on tient à remercier tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à cette belle activité!

 

Musique 360 : un tour d’horizon réussi des programmes de musique!

 

Le 18 avril dernier, le CDNF a accueilli 53 élèves de l’option musique-études de l’école secondaire La Seigneurie. Ces jeunes ont eu la chance d’explorer les trois programmes de musique offerts au CNDF en participant de façon active à des ateliers préparés par nos professeurs. Ils ont pu, en alternance : explorer la conception de trames sonores pour des jeux vidéo dans les studios du De-La-Salle (CMTAI), contribuer aux techniques d’une séance d’enregistrement d’un « Stage band » de 25 musiciens provenant de leur école secondaire (Enregistrement et sonorisation) et développer leurs habiletés à créer des harmonies vocales (Musique).

Une conférence leur a par la suite été présentée par Page blanche, un groupe de musique composé d’anciens étudiants du CNDF. Inspirants, ils ont su partager comment la musique peut mener (ou non) à une carrière musicale, mais surtout, comment le CNDF a été une étape tellement enrichissante dans leur vie.

La journée s’est terminée en beauté avec la présentation du Spectacle pop du département de Musique. Les jeunes du secondaire ont été invités à participer à une des chansons avec les harmonies préparées dans l’atelier de l’après-midi. Un immense merci aux professeurs – et à leurs étudiants bénévoles – qui ont mis leur talent à contribution pour faire de cette journée un grand succès!

Outil de sensibilisation et de prévention de la santé mentale

Suite à la Semaine de la santé mentale qui se déroulait du 6 au 12 mai, vous trouverez ci-dessous un courriel envoyé par notre compagnie d’assurance.

iA Groupe financier a préparé un guide pratique contenant cinq fiches faciles à consulter et qui mettent en lumière des sujets incontournables comme :

  • La gestion du stress
  • L’équilibre vies personnelle et professionnelle
  • L’incidence de l’activité physique, du sommeil et de l’alimentation sur la santé mentale

Les fiches proposent :

  • Des défis axés sur le bien-être
  • Des contenus sur différentes thématiques de la santé mentale
  • Des conseils sur les saines habitudes de vie
  • Des ressources permettant d’approfondir certains sujets

Voilà une belle façon de faire de la sensibilisation et de la prévention!

Nouvelle remorque pour les cours de conduite préventive en Techniques policières

 

Voici un nouvel instrument de formation en conduite préventive : une remorque aux couleurs du programme de Techniques policières du CNDF. Nul doute que ce sera un excellent atout promotionnel au cours des prochaines années. Le Campus sera le seul établissement collégial au Québec à afficher sa capacité en conduite préventive. On peut aussi dire que c’est un outil qui est à la hauteur de la qualité du cours de conduite qui a été mis en place pour cette session!

 

Clara Finances et travaux à venir sur le Campus

L’année scolaire tire à sa fin et nous aurons bientôt une année complète d’utilisation du logiciel Clara Finances. Dans le cas où vous avez des dépenses à vous faire rembourser, nous vous invitons à compléter rapidement un rapport de dépenses et le soumettre pour obtenir le remboursement. De plus, si certains de vos fournisseurs vous envoient des factures à payer, nous vous invitons à effectuer les demandes de paiements le plus tôt possible. L’équipe des Services financiers vous remercie pour votre précieuse collaboration!

Travaux en cours et à venir :

  • L’équipe du Service de la maintenance terminera bientôt un nouveau local de simulation pratique au pavillon Champagnat.
  • Le plancher de l’entrée principale du pavillon De-La-Salle sera entièrement refait au cours des prochaines semaines.
  • Un appel d’offres sur invitation est présentement en cours auprès de fournisseurs pour la réfection de la toiture de la terrasse du pavillon De-La-Mennais et la toiture du basilaire du pavillon André-Coindre. Les travaux seront réalisés dans les prochains mois.

Implantation Clara RH-Paie

Comme la plupart d’entre vous le savent, nous avons commencé l’an dernier le processus d’implantation de Clara RH-Paie. C’est le 3e et dernier module à être implanté après Clara Pédagogie et Clara Finances. La dernière paie traitée dans COBA fut celle du 9 mai 2024.

Vous aurez accès au portail RH-Paie de COBA jusqu’au début du mois d’août 2024. D’ici là, nous vous suggérons de récupérer une copie des documents (bordereaux de paie et feuillets fiscaux) que vous désirez conserver.

D’autres informations suivront cette semaine : surveillez vos courriels!

Une réussite pour la 13e édition du Défi 5 km du Campus Notre-Dame-de-Foy

C’est le 1er mai qu’avait lieu la 13e édition du Défi 5 km, présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy. Ainsi, quelque 250 coureurs se sont rassemblés au Stade des Anciens pour participer à cette compétition. Au bonheur de tous, le beau temps était au rendez-vous cette année.

Les coureurs se sont d’abord dirigés vers la ligne de départ sur la piste de course près du terrain synthétique. C’est Daniel Blouin, entraîneur professionnel au Campus et responsable de la course, qui a donné le coup d’envoi à la compétition. Fidèle à son habitude, « Coach Dan » a choisi la musique du groupe Imagine Dragons pour mettre de l’ambiance et motiver le groupe. Parce que ceux qui participent aux entraînements matinaux au Stade Leclerc pendant la session savent déjà que c’est son groupe de prédilection! Parmi les participants, il y avait bien sûr des étudiants de différents programmes et des athlètes du Notre-Dame, mais aussi quelques employés et des anciens du CNDF. De courageux étudiants en sécurité incendie ont même enfilé leur uniforme de pompier (casque inclus!) afin de courir sur une partie du trajet.

Une fois la course terminée, les gagnants sont montés sur le podium afin de recevoir les bourses remises par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy. Chez les hommes, c’est Nicolas Harvey (Sécurité incendie) qui a remporté la course, battant du même coup le record du Campus avec un temps impressionnant de 15 minutes et 4 secondes. C’est Alexy Harvey (Sécurité incendie) qui est arrivé en deuxième place, lequel fut suivi de Damien Deschênes (Techniques policières). Quant aux femmes, Maryna Gamache (Soins préhospitaliers d’urgence) a terminé en première position, suivie de Léane Côté (Sciences de la nature, cheminement Sports d’endurance) et de Mathilde Laroche (Sécurité incendie).

De nombreux prix de présence furent tirés après la course parmi l’ensemble des les participants. Merci à notre principal commanditaire.

Bravo à tous les participants et merci à ceux qui ont rendu cet événement possible!

Gala sportif 2023-2024 : découvrez qui sont les athlètes qui se sont démarqués

C’est jeudi le 25 avril dernier que se déroulait l’annuel Gala sportif présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy. Cet événement avait comme objectif de souligner les efforts et les performances des athlètes du Notre-Dame.

Pendant la soirée, une cinquantaine de prix furent remis aux athlètes les plus méritants faisant partie de l’une de nos 11 équipes sportives. Avant de découvrir qui sont les gagnants dans le tableau ci-dessous, vous pouvez lire notre résumé de la saison 2023-2024 en cliquant ici.

Dans la catégorie personnalité sportive féminine et masculine de l’année, c’est Marina Lavoie et Nicolas Harvey qui ont été récompensés. Les deux athlètes ont ainsi remporté chacun une bourse de 500 $ remise par la Fondation du CNDF. Ils ont été choisis par un comité qui s’est basé sur leur dossier académique, leur leadership et leur habileté à performer.

Bravo à tous nos étudiants-athlètes qui se sont démarqués au cours de la saison 2023-2024!

Personnalité sportive de l’année

Marina Lavoie

Nicolas Harvey

Rugby féminin

Recrue de l’année

Avant de l’année

Arrière de l’année

La Notre-Dame de l’année

Prix engagement et implication

Joueuse la plus utile à son équipe

Rugby masculin

Zachary Bédard

Recrue de l’année

Samuel Leblanc

Le Notre-Dame de l’année

Edouard Delva

Joueur le plus utile à son équipe

Basketball masculin

Malcolm Essockamba

Recrue de l’année

Thomas Gosselin 

Le Notre-Dame de l’année

Samuel Adjin

Joueur le plus utile à son équipe

Basketball féminin

Léa Pimentel-Dumais

Recrue de l’année

Justine Bilodeau

La Notre-Dame de l’année

Marilou Bisson

Joueuse la plus utile à son équipe

Noémie Girard

Joueuse la plus utile à son équipe

Cross-country masculin

Théodore Desmeules

Recrue de l’année

Alexis Houde

Le Notre-Dame de l’année

Nicolas Harvey

Athlète le plus utile à son équipe

Cross-country féminin

Marguerite Longval

Recrue de l’année

Laury-Ève Fiset

La Notre-Dame de l’année

Juliette Bujold

Athlète la plus utile à son équipe

Natation masculin

Frédéric Hallé

Recrue de l’année

Alexis Rodrigue

Le Notre-Dame de l’année

Nicolas Harvey

Athlète le plus utile à son équipe

Natation féminin

Rosalie Garneau

Recrue de l’année

Félicia Lemieux

La Notre-Dame de l’année

Myriam Cantin

Athlète la plus utile à son équipe

Volleyball féminin

Alice Trépanier

Joueuse s’étant le plus améliorée

Maïly Hudon

La Notre-Dame de l’année

Jeanne Doucet

Joueuse la plus utile à son équipe

Firefit

Samuel Rainville

Athlète s’étant le plus amélioré

Alexis Savard

Le Notre-Dame de l’année

Guillaume Gendron

Athlète le plus utile à son équipe

Football

Recrue de l’année

Joueur offensif

Joueur défensif

Joueur des unités spéciales

Joueur de ligne

Joueur le plus utile à son équipe

Athlète Notre-Dame

 

 

Un franc succès pour le Tournoi de hockey provincial des Techniques policières

Après plusieurs années d’absence, le Tournoi de hockey provincial des Techniques policières était de retour les 6 et 7 avril 2024 grâce à l’initiative de quelques étudiants du Campus Notre-Dame-de-Foy : Florence Dufour, Claudya Lampron, Laurence Drouin, Laura Potvin, Jean Christophe Dufour, Guillaume Belle-Isle, Marc Antoine Belley, Jonathan Graf et Félix Bourdon.

Cet événement avait comme objectif de permettre à des étudiants en Techniques policières de tisser des liens et de développer leur esprit d’équipe. Ce tournoi fut un immense succès et il s’est révélé être plutôt rassembleur, car en plus de recevoir des équipes provenant de différents établissements collégiaux à travers la province, des corps de police ont aussi accepté de se joindre à la partie.

« On a reçu d’excellents commentaires tout au long de la fin de semaine, autant de la part des jeunes que des policiers. Notre comité organisationnel a travaillé très fort, mais ça en a valu la peine. On est extrêmement fier du résultat. On pense que la barre est haute pour les prochaines années! » affirmait M. Sylvain Vallières, professeur en Techniques policières au CNDF.

Au total, près de 750 spectateurs se sont rassemblés à l’aréna du Complexe sportif Desjardins SSF afin d’encourager l’une ou l’autre des huit équipes s’étant affrontées pendant le tournoi, à savoir :

  • Campus Notre-Dame-de-Foy
  • Cégep de Sherbrooke
  • Collège d’Alma
  • Collège de Maisonneuve
  • Cégep Garneau
  • Collège Ahuntsic
  • Cégep de Trois-Rivières
  • Collège John Abbott

En finale, le Cégep de Sherbrooke l’a emporté contre le Collège d’Alma lors d’un match chaudement disputé qui s’est terminé par la marque de 4 à 2. Félicitations à l’équipe championne!

Pendant la fin de semaine, il y avait aussi plusieurs activités organisées. Pour donner le coup d’envoi à l’événement, les partenaires ont d’abord été invités à un 5 à 7 jeudi soir au Campus. Puis, un déjeuner à la cafétéria (servis par des policiers) a eu lieu le samedi matin, lequel fut suivi d’une conférence de M. William Trudel, un ancien du Service de police de la Ville de Québec, présentant aux étudiants son parcours professionnel et les choix de carrières qui s’offrent à eux. Par la suite, les participants se sont dirigés vers l’aréna pour la mise au jeu officielle. Des kiosques avaient également été installés pour permettre aux aspirants policiers d’échanger avec les neuf corps de police sur place.

Enfin, c’est dimanche après-midi, juste avant la finale du tournoi, que s’est déroulé le match de hockey opposant les policiers de la Sûreté du Québec à ceux de la Ville de Québec. Saluons d’ailleurs tous les corps de police présents au tournoi :

  • Service de police de la Ville de Québec
  • Gendarmerie Royale du Canada
  • Sûreté du Québec
  • Police du Saguenay
  • Régie intermunicipale police de Roussillon
  • Police de Saint-Eustache
  • Service de police de la Ville de Montréal
  • Service de police de la Ville de Lévis
  • Service de police de la Ville de Longueuil

 

Bien sûr, on tient aussi à remercier chaleureusement les commanditaires de l’événement :

  • Desjardins Caisse des policiers et policières du Québec
  • Trudel Immeubles Inc.
  • Gagnon & Lévesque articles et vêtements
  • MED performances
  • SHOP Santé
  • Normandin
  • TBC Construction
  • Éditons SR
  • Levasseur & Associés Avocats
  • Les Éditions André Fontaine
  • L’Association générale des étudiants du CNDF
  • Vallières Services Financiers
  • L’Association des policières et policiers provinciaux du Québec
  • La Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec
  • Métro St-Augustin
  • Bouffe & Compagnie
  • La Coop du CNDF
  • Tim Hortons
  • Assels & Lepage Avocats Inc.
  • M. Joël Godin, député fédéral de Portneuf
  • Mme Geneviève Guilbault, députée de Louis Hébert

Bravo à l’ensemble du comité pour cette excellente organisation! On espère que ce sera le retour en grand d’une belle tradition.

 

Simulation d’une situation d’urgence en SPU

La fin de la session est à nos portes alors que je me dirige vers l’urgence-école du programme de Soins préhospitaliers d’urgence du CNDF.

Au moment où j’entre dans la pièce, j’aperçois le groupe d’étudiants rassemblés en cercle autour de l’enseignante Annie Plante. Je l’entends prendre la parole pour révéler le scénario fictif de la situation d’urgence : « Gérard, un homme de 45 ans est tombé dans la nuit en allant se chercher un verre d’eau. C’est sa femme qui le retrouve inconscient et qui appelle le 911. À vous de jouer! »

Tout d’un coup, deux étudiants se précipitent à genou devant un mannequin déposé au sol. Ils commencent par poser des questions à leur professeure (qui joue le rôle de la femme de Gérard) afin de bien évaluer la condition du pauvre homme qui a fait une chute. Ils s’activent ensuite pour intervenir tandis que leurs camarades de classe les regardent agir attentivement.

Puis, le moniteur défibrillateur semi-automatique se met à émettre des consignes. Suite à ma surprise évidente d’entendre l’appareil « parler », un étudiant qui se trouve à côté de moi m’apprend qu’il ne faut pas toujours l’écouter et faire tout ce qu’il dit, « parce que c’est une machine, pas un humain. C’est un outil qui sert à nous fournir de l’information. En fonction de l’état de la personne et de nos connaissances, on doit choisir la meilleure façon d’intervenir. »

Depuis le début de la mise en situation, il règne une atmosphère agitée dans l’urgence-école. C’est plus bruyant et les étudiants sont sollicités de toutes parts. Ça prouve que le métier exige une bonne gestion du stress, car un technicien ambulancier paramédical a l’importante responsabilité de prendre des décisions en temps réel. Il y a beaucoup de travail mental, en plus du travail physique qui doit être effectué afin de secourir une personne en détresse.

Les étudiants poursuivent leur intervention avec un exercice de réanimation, tandis que l’enseignante les accompagne et leur donne des conseils. Après quoi, ils s’empressent de déplacer le mannequin sur une civière et de le transporter vers la sortie. Pour y arriver, ceux-ci n’ont pas d’autre choix que de passer par des escaliers. Soudainement, ils s’arrêtent en cours de route et la réanimation reprend sur le palier entre deux escaliers.

Fait plutôt surprenant, le mannequin réaliste utilisé pour ces exercices de simulation pèse entre 140 et 165 livres. Heureusement, tous les étudiants du programme maintiennent une excellente forme physique. Plusieurs vont d’ailleurs s’entraîner avec le groupe d’entraînement du CNDF chaque semaine. De mon côté, juste en les regardant soulever le mannequin, j’ai chaud!

Une fois arrivés au rez-de-chaussée, les étudiants s’exclament et se félicitent entre eux. Du coin de l’œil, j’aperçois l’enseignante regarder sa montre en souriant. Le verdict? Les étudiants ont réussi l’exercice dans les temps. En effet, Annie me révèle que puisqu’il s’agit d’une pratique pour leur permettre de se préparer à l’examen, ils sont tous chronométrés. Et lors du jour J, ils disposeront de 15 minutes pour intervenir dans une autre situation d’urgence choisie au hasard le matin même.

En revenant dans l’urgence-école, je suis particulièrement marquée par l’ambiance électrique qui règne dans la pièce. Je constate aussi que les étudiants ont un bel esprit de camaraderie, car je les entends plaisanter entre eux. Ils ont même eu l’idée de se créer une compétition amicale. En effet, au moment où l’enseignante se dirige au tableau pour écrire le temps de la première équipe, un étudiant s’exclame : « On va tellement faire mieux! Vous allez voir, on va vous clencher! » Donc, même s’il s’agit d’une activité d’apprentissage, je réalise qu’ils ont beaucoup de plaisir ensemble. Ça se voit que c’est un groupe avec des liens tissés serrés!

À la fin de la simulation, la technicienne en travaux pratiques, Andréa, discute avec les élèves et leur raconte des anecdotes et des histoires qui lui sont arrivées sur le terrain. Car il faut savoir qu’au CNDF,  une grande partie des professionnels des programmes sont toujours actifs dans leur milieu.

Quels sont les autres apprentissages dans le DEC en Soins préhospitaliers d’urgence?

En sortant du cours, je me suis approché d’un petit groupe d’étudiantes. Je n’ai pas pu m’empêcher de les entendre taquiner l’une de leurs collègues qui, si j’ai bien compris, avait peut-être rencontré certaines difficultés lors du cours de conduite d’ambulance…

Cours de conduite d’ambulance? Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. C’est là que j’ai posé la question à un professeur, Patrick Vigneault, qui se tenait près du groupe. Il me répond qu’en effet, les étudiants ont des cours pour apprendre à conduire ce type de véhicule d’urgence. « On leur enseigne d’abord comment conduire une ambulance dans un circuit fermé, puis on les accompagne sur la route. Ils apprennent en même temps à utiliser le matériel et la radio pour communiquer entre eux. »

Tant qu’à avoir l’enseignant à mes côtés, aussi bien y aller d’une autre question, cette fois sur les stages! Même si le prochain cours débutait dans quelques minutes, il a tout de même pris le temps de me préciser : « Les étudiants ont trois stages à réaliser dans les compagnies ambulancières. Et une chose qui me rend particulièrement fier, c’est que nos étudiants se démarquent de ceux des autres établissements collégiaux. Le CNDF est reconnu pour la qualité de ses stagiaires auprès des employeurs. Chaque année, ils se font remarquer par leur attitude, le port de l’uniforme, leur savoir-être et leur savoir-faire. Ils développent également des aptitudes qu’on ne voit pas ailleurs. »

Ce dernier point peut d’ailleurs s’expliquer par le fait que pendant leur formation, les étudiants font des simulations de toutes sortes : accident d’auto, infarctus, intoxication, trauma, évacuation d’urgence, accouchement… nommez-les! « C’est un apprentissage qui est graduel, mais les étudiants voient de tout! Une fois leur DEC terminé, ils sont vraiment bien préparés à entrer sur le marché du travail. » me dit Patrick.

En apprendre plus sur ce programme

Bref, sache que ce texte n’est qu’un aperçu du DEC en Soins préhospitaliers d’urgence. Pour obtenir plus de renseignements, n’hésite pas à nous poser des questions via notre formulaire en ligne ou à t’inscrire à notre prochaine journée portes ouvertes.

Techniques d’intervention en milieu correctionnel : de la théorie à la pratique

Nous sommes à la fin de la session 1 au moment où je me dirige vers les locaux de la Techniques d’intervention en milieu correctionnel (TIMC). C’est un jour important pour le groupe de première année, car c’est l’examen final. Au cours de cette mise en situation, les étudiantes devront se mettre dans la peau d’agentes correctionnelles pendant que leur enseignant évalue la façon dont elles vont réagir au scénario.

Et j’écris « étudiantes », car cette cohorte de TIMC est composée uniquement de femmes, une première depuis la création du programme. « De plus en plus de femmes prennent leur place dans le domaine. Ça reste que les hommes sont plus présents dans le milieu carcéral, mais maintenant c’est approximativement 60 % d’hommes et 40 % de femmes, ce qui n’était pas le cas il y a plusieurs années. » me mentionne Alexandre Archambault, enseignant et coordonnateur du programme de TIMC au CNDF.

Quand le premier groupe arrive sur le plateau de simulation, une étudiante de la Techniques policières qui s’est portée volontaire pour jouer le rôle d’une détenue les attend, enfermée dans une cellule. Parce que oui, les étudiants de nos programmes en sécurité civile ont l’avantage d’avoir à leur disposition des cellules aménagées comme dans une vraie prison, ce qui ajoute au réalisme des simulations.

Les étudiantes commencent par sortir la « détenue » de sa cellule pour ensuite effectuer une fouille du secteur et une fouille sommaire de la personne. Bien entendu, pour refléter la réalité du milieu carcéral, la comédienne en herbe réagit comme le ferait une personne incarcérée. « Je vais agir un peu comme une enfant qui ne veut pas coopérer. Je vais beaucoup rouspéter et chialer. Et après un moment, je vais commencer à les insulter. »  m’explique-t-elle avant le début de la simulation. Pendant tout le long de l’exercice, les étudiantes en TIMC doivent gérer son comportement désagréable et rester en contrôle. Pas si évident que ça, alors que notre prisonnière d’un jour se met à leur crier des noms et à frapper à répétition dans la porte de sa cellule parce qu’elle veut faire son lavage!

Après avoir appliqué les stratégies et les méthodes apprises en classe, l’examen est terminé. Alexandre demande aux étudiantes comment ça s’est passé. Devant leur hésitation à répondre, il se fait rassurant : « Vous avez bien fait ça! » s’exclame-t-il en riant. L’enseignant continue en leur donnant des conseils et des points à améliorer.

« Au début du programme, on voit surtout des concepts de base et de la théorie, mais par la suite on fait beaucoup de simulations. On leur montre concrètement ce qu’est le métier d’agent correctionnel et on leur fait pratiquer des situations réalistes. Nos étudiants sont préparés à presque tout quand ils entrent sur le marché du travail. » m’explique ensuite Alexandre. Somme toute, le scénario n’était pas trop intense. « Je dirais que sur une échelle de 1 à 10, cette fois-ci c’était plus un 2. Au fur et à mesure que les étudiants avancent dans le programme, on monte en intensité. Un scénario de niveau 9 pourrait par exemple être un feu dans une cellule avec une évacuation des détenus. » poursuit-il. Mais bon, chaque chose en son temps comme on dit!

Quels sont les autres avantages du programme de TIMC (et du CNDF)?

Une fois l’examen terminé et l’adrénaline retombée, j’en ai profité pour discuter avec deux étudiantes, Megan et Marie-Soleil. Elles étaient plus qu’enthousiastes de me partager leur expérience.

« Les simulations nous permettent d’être préparées aux vraies choses, c’est ça qui est le fun. On va se faire insulter, mais on est prêtes! » me dit Marie-Soleil en riant. Et Megan poursuit sur la même lancée : « Parfois, il y a des agents qui viennent pour jouer des détenus. Ils savent comment ça se passe en prison et pour nous, c’est vraiment formateur. En plus, on est chanceuses au CNDF, puisqu’on a droit à de vraies cellules pour les simulations. Dans d’autres programmes, ils n’ont pas ça. Avec en plus des enseignants qui sont toujours actifs dans le milieu, nos cours sont vraiment pertinents. »

Ce dernier point est un avantage qui revient souvent dans les discussions et que les étudiants du Campus semblent particulièrement apprécier. Ça, et la grande disponibilité des enseignants. « La relation avec les professeurs, c’est important ici. On a un contact rapproché avec eux et dans un petit groupe comme le nôtre, les liens sont plus faciles à créer. Chaque cours est presque comme un cours privé et ils sont toujours là pour répondre à nos questions. » me dit Marie-Soleil.

« Et ce n’est pas tout. Parce que nos profs travaillent dans le milieu, on a énormément d’opportunités. Par exemple, on peut choisir nos stages en fonction de nos préférences, contrairement à d’autres programmes. Et en raison de la réputation du CNDF, on a l’occasion de faire beaucoup de visites d’établissements correctionnels. Cette session, on est allé dans une prison supermax. Il y a des agents correctionnels qui n’y ont jamais mis les pieds, et nous on l’a fait. C’est vraiment motivant d’avoir autant de possibilités. On est dans le réel, pas juste dans la théorie des salles de classe. » enchaîne Megan, les yeux brillants.

« On a été en contact avec des vrais détenus. Quand tu t’en fais parler, c’est une chose… mais, tu ne peux pas comprendre à 100 % avant de le vivre par toi-même. Dans un cours, il y a un ancien détenu incarcéré pour meurtre qui est venu nous raconter son expérience. Il n’était pas gêné pour nous dire ce qu’il a fait. Ça nous a permis d’avoir une vision de la vie en prison, de comment les agents agissent avec les détenus et vice versa. Je trouve que c’est un des cours les plus intéressants qu’on a eus jusqu’à maintenant. » mentionne ensuite Marie-Soleil.

Je pense que j’aurais pu laisser continuer les deux étudiantes pendant encore très longtemps. Et les citations ci-dessus ne sont qu’une courte partie de notre entretien. « Tu vois qu’on aime ça parler! » m’a dit l’une d’elles en riant. Mais ce n’est qu’un bon signe, ça prouve qu’elles ont une réelle passion pour leur futur métier.

Il faut aussi savoir que le programme de TIMC ne permet pas uniquement de travailler dans le milieu carcéral. Il y a par exemple des possibilités d’emploi dans des maisons de transitions ou des centres jeunesse. Et les mises en situation ne sont pas les seules activités stimulantes du programme. Cet automne, il y a notamment eu une journée avec des maîtres-chiens sur le Campus.

En apprendre plus sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel

Si tu t’es rendu jusqu’ici, on peut en déduire que ta curiosité a été piquée! Tu seras donc peut-être ravi d’apprendre qu’il y a une journée portes ouvertes par session. Si tu veux tout savoir sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel, c’est l’occasion idéale. Tu pourras visiter nos locaux et rencontrer des enseignants ainsi que des étudiants du Campus. En attendant, on a aussi des spécialistes qui sont disponibles pour répondre à tes questions via notre site web.

Le Spectacle pop 2024 : une soirée country électrisante!

 

C’est le 18 avril dernier que les étudiants du département de Musique du Campus Notre-Dame-de-Foy ont pu monter sur scène afin de démontrer toute l’ampleur de leur talent à l’occasion du concert « CouNtryDF », la mouture 2024 du cours Projet Spectacle pop.

Les interprètes Marine Boulianne, Maïly Hudon, Clovis Veilleux, Cédric Simard, Daven Lachance, Olivier Côté, Victor Julien, Jérémy Lévesque et Ulysse Paradis-Leclerc ont enfilé leurs bottes de cowboy pour présenter leur revue musicale. La mise en scène a été assurée par Sébastien Landry avec Antoine Daignault comme directeur musical et Maëva Clermont-Giguère comme collaboratrice à la production.

La soirée a débuté joyeusement avec une charmante interprétation de la populaire chanson « Jolene ». Lors des pièces suivantes, les spectateurs ont eu le plaisir de voir des danseurs en ligne, également des étudiants du CNDF, se joindre aux artistes sur la scène, en plus d’avoir droit à un peu de pyrotechnie et des solos de guitare endiablés.

De Shania Twain, en passant par Carrie Underwood et Johnny Cash, le public n’a pas manqué d’entendre plusieurs succès au fur et à mesure que la soirée avançait. La chanson « Aller-retour » a également su mettre en valeur la voix plus douce des deux chanteuses principales avec des harmonies vocales dignes des Sœurs Boulay. On pouvait alors compter une douzaine de personnes sur la scène avec une belle énergie. La foule était conquise!

Le moment fort du spectacle a sans doute eu lieu lorsque les musiciens ont interprété la chanson « Country Road », où les choristes ont livré de belles harmonies vocales. Des élèves de la concentration musique de l’école secondaire La Seigneurie se sont aussi joints à la chorale. Évidemment, tout ce beau monde était appuyé par une section rythmique solide (basse, batterie et piano).

Tout au long de la soirée, on était loin de l’idée préconçue qui nous vient en tête quand on sait que le programme de Musique en est un pop… jazz! C’est encore plus vrai quand on voit apparaître sur scène une « steel guitar » et une mandoline!

Pour clôturer en beauté le spectacle, les musiciens ont rendu hommage aux Cowboys Fringants avec la chanson « Marine marchande », pour ensuite terminer avec « Redneck Woman » sous les applaudissements nourris du public. Parents et amis ne voulant pas quitter, la foule a finalement eu droit à un rappel.

Félicitations à tous les artisans du Spectacle pop 2024 et merci tous ceux qui ont rendu cet événement possible!

Photos : Jean Rodier

 

Estimation ou évaluation en bâtiment… du pareil au même?

Le Campus Notre-Dame-de-Foy offre différents programmes en technologie du bâtiment et, en toute honnêteté, cela peut s’avérer un peu mêlant en raison de la proximité des termes utilisés… et de la longueur de ceux-ci :

  • Technologie de l’évaluation et de l’estimation en bâtiment, spécialisation en estimation en construction
  • Technologie de l’estimation et de l’évaluation en bâtiment, spécialisation en évaluation immobilière
  • Technologie de l’estimation en bâtiment
  • Technologie de l’évaluation en bâtiment

106 caractères pour un nom de programme, qui dit mieux? Question de lisibilité, nous nous permettrons d’appeler ces programmes par leur petit nom : Estimation au DEC, Évaluation au DEC, Estimation à l’AEC et Évaluation à l’AEC. Déjà plus simple non?

Ça se recomplique lorsqu’on parle de DEC régulier et de DEC accéléré, mais patience! Commençons d’abord par différencier les termes – et par conséquent les métiers – d’estimateur et d’évaluateur.

De façon TRÈS simpliste, on pourrait dire que l’estimateur arrive avant que le projet ne débute, alors que l’évaluateur arrive une fois le projet terminé. Sur cette base, on retrouvera généralement en estimation des étudiants ayant de l’intérêt pour la construction, tandis que ceux en évaluation auront plutôt un intérêt pour l’immobilier.

Différencier les métiers : estimateur

Ce professionnel a comme responsabilité de déterminer les coûts d’un projet de construction (main-d’œuvre, matériaux, équipements) et ensuite d’en gérer l’avancement. C’est également à lui que revient la tâche de sélectionner des projets potentiels et par la suite de déposer des soumissions.

Pour ce faire, il devra utiliser différents programmes informatiques spécialisés tels que le logiciel de dessin AutoCad, le logiciel de conception de bâtiment Revit, ainsi que d’autres logiciels de prise de mesures.

Le choix des projets est un aspect bien important du métier d’estimateur. Même s’il peut être tentant de maximiser ses chances d’obtenir des contrats en mettant le plus de ligne à l’eau possible, il faut faire attention : le temps consacré aux soumissions, c’est aussi de l’argent! Il est donc important qu’il connaisse bien les spécialités et les forces de son entreprise afin de miser sur les projets sur lesquels il aura le plus de chance de l’emporter.

Il faut savoir que l’estimateur est un travailleur qui est valorisé dans son milieu de travail, puisque c’est lui qui est en charge de « gagner » des projets pour son employeur et ainsi faire travailler les collègues. C’est un peu un raccourci mental que de simplifier autant l’impact des autres employés, mais ça illustre tout de même bien le fait que l’estimateur occupe un rôle indispensable au sein de son organisation.

Soulignons que le domaine de l’estimation est une alternative très intéressante pour les travailleurs en construction qui ne peuvent plus travailler sur les chantiers (en raison d’une blessure par exemple) ou qui souhaitent se réorienter sur le marché du travail.

Différencier les métiers : évaluateur

Ce dernier a pour tâche principale de déterminer la valeur d’une propriété ou d’un terrain. Pour y arriver, ce professionnel effectue notamment des relevés lors de visites et produit ensuite des rapports d’évaluation.

Par conséquent, c’est un travailleur qui est appelé à visiter régulièrement des maisons et des immeubles. S’il n’était pas déjà passionné par l’architecture et la décoration intérieure, il y a de fortes chances qu’il développe un grand intérêt pour ces domaines puisque les évaluateurs ont la chance de mettre les pieds dans de superbes propriétés. Évidemment, cela n’arrive pas toutes les fois : ceux-ci voient du beau…et parfois du moins beau!

Le domaine de l’évaluation immobilière est rempli de gens passionnés. C’est d’autre part ce qui rend ce travail particulièrement motivant. L’évaluateur est généralement entouré de collègues qui ont un grand enthousiasme pour leur profession et qui aiment partager leur passion. D’ailleurs, j’ai moi-même pu le constater quand j’ai accompagné un groupe d’étudiants lors d’une visite sur le terrain chez les Industries Bonneville.

Et qui dit visites de propriétés, dit déplacements. L’évaluateur se retrouve donc régulièrement dans l’obligation de travailler sur la route. Mais grâce aux nouvelles technologies, il est tout de même possible de faire davantage de travail de bureau. Alors, que tu sois du genre à aimer explorer et être sur le terrain ou plus du type qui préfère avoir sa routine dans son environnement, il y a des emplois pour chaque tempérament. Même pour ceux qui aimeraient un savant dosage entre déplacements et sédentarité! Toutefois, il faut un minimum d’entregent, puisque l’évaluateur est appelé au quotidien à organiser des rencontres clients et à entrer en contact avec de nouvelles personnes.

Mentionnons que ce métier est une belle alternative pour les personnes qui ont un intérêt pour la profession d’agent d’immeuble, mais qui seraient moins à l’aise avec l’idée de vendre et de convaincre.

Différencier les programmes : DEC, DEC accéléré et AEC

Maintenant que les domaines de l’estimation et de l’évaluation n’ont plus de secret pour toi, examinons ce qui différencie un DEC d’un DEC accéléré ou d’une AEC.

En gros, ce qu’il faut retenir c’est que peu importe le choix de diplôme que tu feras, tu auras droit au même cours de spécialisation.

Le diplôme d’études collégiales (DEC) est une formation généralement suivie par les étudiants qui ont terminé leurs études secondaires. La durée du DEC en estimation en construction est de 6 sessions, alors que la durée du DEC en évaluation immobilière est de 7 sessions. Outre tes cours de spécialisation, tu devras également suivre des cours généraux et des cours complémentaires. Les perspectives d’emploi étant à peu près les mêmes que l’on possède un DEC ou une AEC, l’intérêt du DEC réside essentiellement dans le fait que ce type de diplôme est un incontournable si tu souhaites continuer vers l’université.

Le DEC accéléré est accessible uniquement aux étudiants qui ont déjà un diplôme d’études collégiales. Les cours généraux et les cours complémentaires ont donc déjà été faits. C’est pourquoi la formation ne s’étendra que sur 4 sessions.

Il faudra aussi 4 sessions aux gens inscrits à l’AEC. De par sa nature même, une attestation d’études collégiales implique qu’on n’a pas besoin de suivre les cours généraux et les cours complémentaires. Les AEC visent généralement les adultes (il est obligatoire d’avoir au moins 18 ans) qui veulent se réorienter ou faire un retour aux études alors qu’ils n’ont pas entamé (ou terminé) d’études au collégial.

Résumons cela par un simple graphique :

Il faut savoir que les cours de la formation générale se donnent en présentiel. Toutefois, les cours de spécialisation peuvent être suivis en classe ou en ligne. Tu peux ainsi faire le DEC accéléré et l’AEC peu importe ta région d’origine à travers le Québec.

Pour ce qui est des nombreuses visites sur le terrain (en estimation ou en évaluation), elles sont filmées afin de ne pas pénaliser les personnes qui optent pour les cours en ligne. Évidemment, il n’y a rien comme être sur place : c’est pourquoi les dates des visites sont communiquées longtemps à l’avance et que bon nombre d’étudiants s’organisent pour être sur place lors de ces occasions.

Opportunités de carrière

Selon Jean-François Romeo, coordonnateur des deux programmes au CNDF, les opportunités de carrière dans les domaines de l’estimation et de l’évaluation seraient excellentes : « Non seulement les finissants ont de la facilité à intégrer le marché du travail en raison du grand nombre d’offres d’emploi, mais les possibilités d’avancement sont plutôt bonnes. En général, les conditions de travail sont des plus intéressantes et les salaires sont attrayants. »

Bref, une belle carrière t’attend dans le domaine de l’estimation en construction ou de l’évaluation immobilière. Si ta curiosité a été piquée suite à ta lecture de cette chronique et que tu veux en savoir plus, on t’invite à t’inscrire à l’activité Étudiant d’un jour ou à notre prochaine journée portes ouvertes. Si tu as des questions particulières, il est également possible de nous poser des questions via notre formulaire en ligne.

À la rencontre de l’équipe des Services adaptés

Dans le but de favoriser l’intégration et la réussite scolaire, les étudiants possédant une limitation fonctionnelle peuvent obtenir du soutien et bénéficier de mesures d’aide à leur arrivée au collégial.

Pour te permettre d’en apprendre davantage sur le fonctionnement des services adaptés, je suis allée à la rencontre de l’équipe du CNDF :

  • Marie-Hélène Carré, conseillère en services adaptés
  • Julie St-Hilaire, éducatrice spécialisée
  • Mélanie Tremblay, éducatrice spécialisée

Au début de notre entretien, Marie-Hélène m’apprend que pour bénéficier des services adaptés, l’étudiant doit présenter une limitation significative et persistante, confirmée par un professionnel reconnu ou une limitation en lien avec une situation de handicap. Les situations de handicap incluent notamment : un trouble d’apprentissage (comme la dyslexie), un trouble neurologique (comme le TDAH), un trouble organique (comme le diabète) ou une déficience physique (comme une paralysie). La conseillère en services adaptés m’explique également qu’il faut avoir un diagnostic d’un médecin, d’un psychologue, d’un neuropsychologue, d’un orthophoniste ou encore d’un audiologiste.

Voilà qui m’éclaire un peu plus. Je comprends qu’il ne s’agit pas uniquement d’une situation où un étudiant a de la difficulté à l’école : pour cela, il existe l’aide à la réussite et le local Destination réussite.

Pour obtenir du soutien et avoir droit à des mesures, il faut faire des démarches auprès des Services adaptés. Mais je te rassure, la procédure à suivre est plutôt simple. La première étape est de remplir le formulaire virtuel. Il ne faut surtout pas oublier d’envoyer en même temps ton diagnostic. Si tu n’arrives pas à le retrouver, tu peux demander à ton médecin de te le faire parvenir.

Tu seras ensuite invité à une rencontre d’évaluation de tes besoins avec Marie-Hélène. En fonction de ta situation, elle pourra établir les mesures d’aide à mettre en place et rédigera un plan d’intervention adapté à tes besoins. Attention! Si tu en avais déjà un au secondaire, sache que celui-ci n’est plus valide au collégial.

Par la suite, l’équipe pourra commencer à déployer différentes mesures d’aide. En voici quelques exemples :

  • Temps supplémentaire aux examens
  • Utilisation d’un ordinateur et de logiciels spécifiques
  • Prise de notes
  • Accès à des locaux isolés lors d’examens

Rapidement, tu seras convoqué à une autre rencontre, cette fois-ci avec Julie ou Mélanie, afin de signer ton plan d’intervention. Elles te donneront aussi des explications sur le fonctionnement des Services adaptés. Leur rôle consiste à s’assurer que tu utilises adéquatement tes mesures d’aide et elles sont là pour t’apporter leur soutien. Mélanie m’explique : « D’un côté, il y a les mesures d’aide (temps supplémentaire, utilisation d’un ordinateur et de logiciels, prise de note, accès à des locaux isolés pendant les examens). De l’autre, il y a ce qu’on appelle le “métier d’étudiant”. Par exemple, si on remarque que l’organisation fait défaut chez l’étudiant, on va travailler à ce niveau pour le rendre autonome et efficace. On peut également lui enseigner des stratégies d’étude ou comment bien utiliser des logiciels adaptés comme Antidote. »

L’un des avantages d’étudier dans un petit établissement collégial réside dans la facilité d’accès aux services. Tu peux prendre rendez-vous rapidement avec une intervenante des Services adaptés sur Omnivox ou bien te présenter directement au CE-108.

Si tu rencontres des difficultés, il sera possible de réviser le plan d’intervention à tout moment. Marie-Hélène souligne : « Contrairement au secondaire où le plan d’intervention est généralement révisé une fois par an, le plan au CNDF est valide tout au long des études collégiales, bien que l’étudiant puisse demander des modifications à tout moment. Nous sommes toujours disponibles pour apporter notre soutien, quels que soient les obstacles. »

Des services qui favorisent l’inclusion et la réussite

Il est important de savoir que les services adaptés sont offerts sans discrimination ni privilège. Ce sont aussi des services qui favorisent l’inclusion puisque l’équipe du Campus fait tout son possible pour que les mesures demeurent en classe. Cela permet ainsi d’éviter le sentiment d’isolement que l’étudiant pourrait ressentir, car il n’a pas besoin d’être mis à part dans un autre local pour obtenir de l’aide.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les enseignants du Campus ont la possibilité de louer à la bibliothèque un chariot et de l’apporter dans leur salle de classe. À l’intérieur de ce « chariot inclusif », on retrouve notamment des paravents et des coquilles pour éviter les stimulations visuelles et sonores, en plus de divers objets à manipuler pour combattre le stress.

Julie ajoute : « Un étudiant peut choisir à quel moment il a recours aux mesures identifiées dans son plan d’intervention. Par exemple, il n’est pas obligé de prendre du temps supplémentaire pendant un examen s’il n’en ressent pas le besoin. C’est à lui de prendre la décision finale. »

Lorsque je demande à mes collègues si elles ont un exemple d’un cas inspirant à me donner, toutes les trois s’entendent à l’unanimité pour me parler d’un ancien étudiant en Techniques policières qu’elles ont accompagné il y a quelques années. Celui-ci avait de grandes difficultés à son arrivée au collégial, allant même jusqu’à se faire dire qu’il ne réussirait jamais à devenir policier… Avec toutes les mesures et le support qu’il a reçus au Campus, il s’est énormément amélioré et a finalement pu obtenir son diplôme. Aujourd’hui, cet ancien du CNDF travaille comme policier. Comme quoi tout est possible avec de la motivation et les bonnes ressources d’aide!

En résumé…

Avant de conclure notre entretien, Marie-Hélène précise : « Il est dans l’intérêt de l’étudiant d’adresser sa demande aux Services adaptés le plus tôt possible. Il vaut mieux se rendre compte en cours de session qu’il n’en a pas besoin que l’inverse. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide! »

Ce qu’il faut donc retenir de tout ça, c’est que c’est bénéfique de faire des démarches. Si tu as d’autres interrogations à ce sujet, sache que tu peux toi aussi aller rendre visite à Marie-Hélène, Julie et Mélanie à leurs bureaux respectifs (CE-103, CE-104 et CE-105). On te rappelle qu’il existe d’autres services au Campus tels que l’aide pédagogique individuel, l’orientation scolaire, l’aide à la réussite ou encore l’aide psychosociale.